Portrait
S’engager en famille : la philanthropie selon Caroline Dumas
Comment avez-vous connu l’Institut ?
Étant médecin et ayant collaboré pendant plusieurs années avec des médecins neurologues exerçant à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière, j’ai entendu parler relativement tôt du projet de création de l’ICM. Notre intérêt familial pour l’Institut s’est accru au cours des années, à la suite de diverses rencontres témoignant toutes de l’ampleur et de la variété des projets mis en place, pour une meilleure compréhension du fonctionnement du cerveau et, de manière plus globale, du système nerveux.
Qu’est ce qui selon vous caractérise la recherche dans ce lieu ?
Avoir en un seul lieu des équipes multidisciplinaires, à la réputation internationale, collaborant étroitement sur des projets communs, avec le but ultime de pouvoir soulager au mieux les patients, est très valorisant et rassurant.
Pourquoi avez-vous décidé de soutenir l’Institut ?
Notre décision familiale d’apporter notre soutien à l’Institut s’est faite de manière presque évidente, après avoir été confrontés, comme beaucoup de familles, à des proches ayant souffert de maladies liées au cerveau.
Votre famille est donatrice sur plusieurs générations, et vous avez par exemple associé vos enfants à votre démarche philanthropique. En quoi est-ce important pour vous ?
Nous sommes conscients que les chercheurs travaillent sur le long terme et que notre démarche philanthropique est tournée vers l’avenir, pour soulager les patients actuels, mais également les générations futures. Dans cette perspective, nos enfants ont spontanément accepté de nous suivre dans ce projet.
Vous avez d’ailleurs décidé cette année d’effectuer un don fléché sur l’achat d’un microscope Apotome_3 pour la plateforme ICM.Quant de_l’Institut, au nom de vos parents décédés. Pourriez-vous nous en dire plus sur ce choix et l’importance de ce don in memoriam ?
Je n’ai pu aborder ce projet spécifique que de manière limitée avec ma mère, durant ses dernières semaines de vie, compte tenu de l’altération de ses fonctions cognitives. Cependant, l’évocation de l’intérêt d’un soutien à l’Institut, quel qu’il soit, générait toujours chez elle un sourire et une petite lumière vive dans son regard, me confortant dans ma démarche. Mes parents auraient très probablement acquiescé sur la présence, au sein de l’Institut, d’un matériel pérenne pouvant aider aux travaux de plusieurs équipes. Notre souhait est que ce matériel facilite le travail au jour le jour des chercheurs et les échanges entre équipes.
Que vous apporte le fait de soutenir l’Institut et de transmettre cette démarche philanthropique auprès de vos proches ?
Ce soutien est l’occasion pour nous tous, bienportants et patients, de nous rappeler combien la recherche est essentielle pour faire progresser les connaissances sur le cerveau et aider à la prise en charge des maladies du système nerveux.
En quoi la générosité et la philanthropie sont-elles affaire de transmission familiale ?
La transmission entre générations de ces valeurs essentielles nous tient à cœur et explique notre démarche familiale. En espérant que cela pourra être source d’inspiration pour d’autres donateurs !
